lundi 25 novembre 2019

L'église n'est pas la justice !

Réflexion du Jour!
Une production de maitre Princelet DESHOMMES, avocat au Barreau de l'Ordre de Cap-Haïtien
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L'église n'est pas la justice. Tant que dans une société c'est l'église qui joue le rôle de justice, il y aura toujours de l'impunité.

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mardi 3 janvier 2017

Je peux y arriver



Je me sens toujours mal à l’idée de quitter mon pays, Haïti, pour aller vivre ailleurs. Je voyais et je vois toujours en moi un leader, un homme digne, capable et appelé à sauver son pays. Mais, souvent, je me suis regardé dans un miroir et je ne vois que l’ombre d’un fainéant prêt à abandonner son champ de bataille, prêt à fuir en courant pour échapper à la méchanceté des malhonnêtes, des truands et des vicieux qui n’ont qu’un seul objectif : DÉTRUIRE L’HUMANITÉ.

J’ai essayé, maintes fois, de me débarrasser de cette peur qui me paralyse et me rend incapable de faire que je suis censé faire et pour lequel je suis né. Alors que, j’ai toujours appris à mon fils de ne jamais cultiver ni la peur ni la haine, car ce sont des poisons qui détruisent l’homme, le rendent insignifiant et qui le rabaissent à sa plus simple expression.

Souvent, je me suis tenu debout comme un héros pour combattre et vaincre ce monstre inexistant qui se trouve en moi, et là que je me suis rendu que j’ai un véritable point faible. En fait, chacun de nous a un point faible.

Toute ma vie, partout où je passe je suis leader : à l’école classique, à l’université, dans mon quartier, dans ma famille.
Oh ! Non ! Cette institution, cette base que je dirige depuis plus de huit ans, pour laquelle je suis prêt à tout et voilà c’est elle mon point faible. MA FAMILLE !

Que l’année 2017 m’apporte la force de combattre et lutter pour mon pays.
Il y a bon nombre de gens croient que pour sauver Haïti il faut toute une équipe, beaucoup de gens, car c’est tout un système vicieux qu’il faut aplatir.
Un avis que je ne partage pas, car le changement, le vrai changement se fait toujours avec et par un seul leader.

Quand on parle de l’indépendance d’Haïti, dans un premier temps l’on voit TOUSSAINT LOUVERTURE et après son arrestation on voit JEAN-JACQUES DESSALINES. Quand on parle de Cuba, l’on voit FIDELE CASTRO ; de l’Afrique du Sud NELSON MANDELA ; de la France, CHARLES DE GAULE surtout pour la Ve République. Oui, il y en a beaucoup, beaucoup. Alors, pourquoi pas un PRINCELET DESHOMMES.

Mais comment ? Me suis-je demandé. Mais, une chose est sûre,  je peux y arriver !

Puisse Dieu bénir Haïti et chacun de son peuple.

Me Princelet Deshommes, Le Missionnaire

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vendredi 5 février 2016

Liliane Pierre Paul, debout

Liliane Pierre Paul, restez debout; soyez forte, ferme et courageuse! Si d'un coté certains écervelés essaient de vous détruire parce qu'ils ne croient dans les valeurs, parce qu'ils n'ont aucun respect pour les femmes voire pour leurs familles, leurs mères; mais d'un autre coté vous êtes plutot valorisée et appréciée. Jean Jean Woosvelt l'a su bien faire!
Apprenez à accorder de l'importance à ceux vous aiment, qui vous apprécient et qui ont conscience des valeurs, de la dignité humaine. 
Sachez que la voix élevée de quelques ennemis, de quelques individus prouve qu'on n'a pas lutté en vain.
Jean Monard Métellus, tenez haut et encore plus haut ce flambeau!

Nati pa chanje

Nati pa chanje

Gade w’ byen pou w’ wè si w’ t’ap janm sa yo te vle w’ ye a. Gade w’ nan glas pou ou wè jan ou enfrenyan. Yo te ka abiye w’, men ou t’ap janm chanje nati w’. Nati w’ p’ap janm chanje. Sosyete a ka fagote w’, fasone w’ men li p’ap janm ka chanje sa w’ ye a. Chen p’ap janm chat, kòchon p’ap janm fòk, kabrit p’ap janm ka bèf, kòdenn p’ap janm ka pan, kannan p’ap janm ka zwa, se konsa tou kaw (kòbo) p’ap janm ka èg.
Manman w’ te toujou di m’ ke tèt kanna pa monte tab, paske l’ te konnen ke kanna antre nan tout ma labou, anba fal li pa janm pa mouye. Men jodi a, nan sosyete pa nou an, nou pa bay tout vye bèt chans pou yo ta vin louvri zèl yo tankou pan anba solèy. Nou bliye ke tout sa ki briye pa lò e p’ap janm lò. Nou toujou fèmen je nou pou nou pran kaka poul pou ze. Mwen konnen kòdenn mèt fè sa li vle, gonfle, louvri zèl li, li p’ap janm ka pan.
Lè w’ pran yon zonbi k’ap mache tèt bese, ou fè pase wòb pè sou tèt li pa panse ke l’ap janm tounen yon moun nòmal. Nou toujou ap repete nan sosyete a, nan langaj nou, bòs vann zouti li pa vann metye, larivyè pa janm bliye pas (wout) li ; men nou pa janm aplike tout parabòl sa yo. Sa fè nou toujou tankou yon bann zonbi, y’ap manipile. Yon bann zonbi ki toujou ap leve kouri adwat agoch, k’ap cheche lavi byen lwen pandan n’ap detwi pwòp lavi ke Bondye bay nou.
Grann mwen te toujou konn di m’ ke bourik mawon mèt te nan mitan la sosyete, ou te mèt abiye l’ depi midi rive l’ap ranni kanmenm. Paske nati l’ se bourik mawon, sa ki fè l’ bourik mawon an menm se ke depi li midi fòk li ranni. Jodi a nou tout wè sa ki pase, nou dwe pran konsyans pou nou pa janm bay vakabon chans, kòmkwa n’ap pran chans. Vakabon p’ap janm pa vakabon ; malandren p’ap janm pa manlandre, kòchon kamyon p’ap janm pa kòchon kamyon. Vakabon, malandren, se kleren sa bwè, deranje vwazinaj, bat madanm yo, dòmi nan kafe, akote disko.
Fòk nou sispann mete pantalon blan sou kòchon pou nou mennen l’ pami la sosyete, paske lè l’ souke kò l’ l’ap sal tout moun. L’ap monte sou tout moun, e l’ap raboure tout sa li jwenn akote paske nati l’ se raboure. Se labou ki fè l’ byen.
Jodi a nou pran kaw (kòbo) pou nou fè l’ vole nan menm nivo ak èg ; men nou bliye ke kaw pa janm ka èg, gen yon nivo li monte l’ap toudi e oblije redesann pou li ap poze sou pye palmis pou li beke grenn palmis. Si jodi a jaden mayi nou ravaje, se paske nou mete kaw nan plas èg ; si poul nou pa ka rete nan lakou nou se paske nou kwè malfini te ka devni èg, si pye bwa nou yo pike se paske nou te kwè ke zwazo sèpantye te ka ranplase toutrèl ; si pitit nou ap sote nan dòmi se paske nou te kwè ke koukou, frize t’ap ka devni chwèt. Si nou tout nan kouri se paske li midi ebyen bourik mawon nou te mande a ap ranni, e si tout moun nan sosyete a sal se paske nou te abiye kòchon pou nou mennen l’ nan fèt.
Me Princelet Deshommes, Le Missionnaire
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mardi 12 janvier 2016

Les honoraires Dé puttés de la 50e les ligatures

Les honoraires Dé puttés de la 50e les ligatures.

Cela me fait réjouir que vous ayez confirmé qu'Haïti est un État spécial si vrai que le grand manitou n'arrêtait pas de le prôner. Il disait partout où il passait et prenait la parole qu'il allait faire d'Haïti un État deux doigts. Aujourd'hui, vous en êtes la preuve! Oui, la preuve de cet État deux doigts. Vous respectez si bien la constitution que vous vous dépêchez de la mettre en application conformément à l'article 92.1. Vous êtes entrés au palan le 2e dimanche du mois de janvier! Ouf! Vous êtes de formidables par le menteurs. 

Mes honoraires Dé puttés de la 50e les ligatures, avez-vous répété avec fierté et patriotisme l'article 109 de ladite que vous vous empressez d'appliquer à la lettre?
< je jure de m'acquitter de ma tâche, de maintenir et de sauvegarde les droits du peuple et d'être FIDÈLE À LA CONSTITUTION.>
Je comprends!

Vous avez juré de vous acquitter de vos dettes, car vous êtes obérés par les offres que vous ont faites les secteurs que vous représentez à Port-au-Prince. Un mot c'est un mot sinon il vaudrait des maux!
Vous avez juré de maintenir et de sauvegarder le peuple, que vous étiez censé représenter, dans la misère, dans la pauvreté, dans la famine davantage!

Vous avez juré d'être fidèles à la Constitution lorsqu'elle sera en votre faveur. Mais, là vous venez de la violer, de la piétiner, de la sacrifier, de la déchirer...

Bravo mes honoraires Dé puttés ! Vous êtes de vrais parle menteurs par le menteur! Vous êtes les éros de la nation !

Toutes mes félicitations ! ! !

Me Princelet Deshommes, Le Missionnaire !

vendredi 14 novembre 2014

Proposition

Haïti, première nation qui a su marquer l’histoire du XIXe siècle en mettant, pour la première fois, la négritude debout. C’est elle qui a fait l’hégémonie de la race noire ; elle a même aidé d’autres à s’affranchir. Elle était la perle des Antilles ! Le berceau de la liberté !




Les infâmes impostures de ses fils la rabaissent, la réduisent, aujourd’hui, à un moins qu’un rien. Ils préfèrent se barbouiller dans la fange des bas-fonds, juste pour gagner quelques vils billets verts (us money) ; croyant aussi qu’un visa USA leur permettra d’accéder aux cieux, de passer le jugement dernier. Au lieu de s’entraider, ils préfèrent s’entre-tuer.



De 1804 à 2014, 210 ans d’indépendance, de lutte acharnée et infernale, de souffrance, de tracas et aussi de résistance. Aujourd’hui encore, alors que ce petit grand peuple s’attendait à un mieux-être, rien n’a changé, rien de spécial ; tout qui empire !

Quel crime contre l’humanité ! Quelle humiliation dont nous sommes encore l’objet !



14 mai 2011, Joseph Michel Martelly a prêté serment comme président élu de la République d’Haïti. Ce monsieur, son excellence, avait eu pour devoir d’organiser les élections législatives pour renouveler le tiers du Sénat et celles des collectivités territoriales. Mais, il ne l’a pas fait. Il avait plutôt préféré ridiculiser les parlementaires, les soi-disant politiciens de la vie politique, les traitant d’indigents, de niaiseux…; surtout les parlementaires dont il ne pouvait pas acheter leur âme, leur conscience, voire leur vote. Notamment Sénateur Moise Jean Charles, Sénateur Wesner Polycarpe, Sénateur Jean William Jeanty, Sénateur Francky Exius, Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé…..



Crise sur crise ! Religion pour la paix, Médiatrice s’étaient dénudées ! Accord sur accord. Ce qui a permis aux secteurs privés de faire un bon paquet de fric. Accord d’El Rancho ! C’est bien malheureux qu’ils n’avaient pas pensé, ou peut-être pas encore, à venir à Cap-Haitien pour y passer un ou des Accords. Quel beau nom ça ferait ! Accord Mont Joli, Accord Roi Henry Christophe….



Aujourd’hui, l’on se demande, chacun, pourquoi cette confrontation, cette dégradation institutionnelle. Le législatif face à l’exécutif, le judiciaire dans la poche de l’exécutif.

C’est vrai qu’il y a un vieil adage en droit qui dit que NUL NE PEUT PROFITER DE SES PROPRES ERREURS. Cependant, pour conserver les acquis démocratiques et sauvegarder la souveraineté d’une nation libre et indépendante, les acteurs, les politiciens, les membres doivent accepter de faire des compromis, des concessions, des consensus ; et éviter autant que possible que les étrangers n’en profitent davantage.

Limoger ou encore renverser Michel Martelly ne servira à rien, mais plutôt enfoncera le pays dans un chaos irréversible. Constater la caducité du parlement, le renvoyer et diriger par décret est encore pire. Ce sont deux actes inconstitutionnels que je ne partage absolument pas, voire le pays.



En tant que citoyen utile, soucieux de mon pays, et respectueux, je me dois de faire une proposition pour une sortie de crise ; une proposition que juge digne et logique, et qui sera utile à la nation au cas où les autorités étatiques en tiennent compte, ai-je supposé. La voici :



« 12 janvier 2015, au lieu que l’exécutif renvoie le législatif (quelle absurdité !), donc le parlement ; je propose qu’il (l’exécutif) proroge, par un décret prorogatif, le mandat des parlementaires, nomme dix (10) autres Sénateurs jusqu’en octobre 2015 pour l’organisation des élections générales dans le pays. Du président de la République aux ASEC. Des dix sénateurs nommés, cinq seront de l’opposition et cinq autres de l’exécutif. Ils ne pourront pas être éligibles aux prochaines élections 2015. Les députes qui seront élus le seront pour quatre (4) selon les prescriptions de la Constitution. Pour les Sénateurs, trois seront élus par département. Celui qui gagnera plus de vote sera élu pour six (6) ans, le suivant pour quatre (4) ans et le troisième pour deux ans. Et voilà, la nouvelle équipe se donnera pour mission, obligation et devoir de respecter la Constitution à la lettre, à savoir : mettre sur pied le Conseil Electoral Provisoire pour organiser les élections, renouveler le tiers du Sénat chaque deux ans, comme le prescrit la Constitution. »



Telle est ma proposition pour une sortie de crise.



Puisse Dieu, dans toute sa bonté infinie, bénir Haïti et chacun de son peuple.







Me Princelet Deshommes, Le Missionnaire !

Princeletdeshommes.blogspot.com

dimanche 30 juin 2013


Père

 

I-                   Père, où es-tu ? J’ai envie de te connaître.

Oh ! ton absence dans ma vie fait naître

Des moments de douleurs et surtout de chagrin,

Quoique je trouve à bouffer un morceau de pain ;

Par hasard, par malheur, peu importe,

L’important c’est que je me porte

A toucher ce trésor paternel

Qui m’est réservé dans le beau ciel.

Te lamente pas en entendant mon nom Prince

Je ne suis qu’un pauvre homme naissant en province.

 

II-                Sous ce beau ciel bleu, j’entends gronder le tonnerre,

Je vois pleurer serpent et naître la misère.

Torrent de larmes coule du fond de mon cœur

M’emmener les débris, buches de rancœur.

Dieu quel supplice ! Sous le soleil crépitant

Suis aspergé de pluie. Que c’est trop souffrant !

Me ballade dans la forêt de Lucifer

Pour trouver une chance. Et, mort en enfer

Tout ça m’est bien égal. Père où es-tu ?

J’ai envie de te connaitre. Vis-tu ?

 

III-             Qui a péché, toi ou ma mère

Que je sois né impair ?

Je brûle d’envie de savoir comment

Est l’affection paternelle, comment

Vivent les enfants sous le toit paternel.

Père, suis-je condamné à vivre encor seul ?

Père, je suis ton premier né et celui de ma mère.

Tu n’as pas envie de connaitre ce bon sang.

Pourquoi, pourquoi je n’ai jamais vécu

L’affection paternelle ?

Papa, écoute le cri de mon cœur.

Ça me garrotte le cœur !

 

IV-             Aujourd’hui, j’ai un gentil fils qui m’appelle père,

Je prends soin de lui, ma charge, depuis le jour

Où j’avais reçu le message de sa mère.

Oui, cette tache n’est pas facile, mais pour

Me faire sourire, souvent, il me caresse l’oreille

De belles paroles terminées par papa.

Il n’arrête pas de me charmer, et tout ça

Me plait. Mon affection t’aurait été pareille

Si tu m’avais permis la chance te connaitre.

Quand le soleil éteindra sa lumière sur moi

Mon fils, à l’aube de sa vie, sans être roi,

Continuera ma mission pour faire renaitre

Les valeurs des pères, d’ailleurs il porte

Sur son épaule la charge de la responsabilité

De mon identité. Princelety Deshommes

 

Quelles joie pour un père de voir son fils venir

Le premier lui souhaiter doucement à l’oreille

« Bonne fête papa » avec un beau sourire qui

Éclate son visage !

Ma toute fière et ma seule gloire résident dans l’avenir

De la bénédiction de mon fils.

Que Dieu le bénisse et le fasse grandir dans son esprit.

 

 

Princelet Deshommes, le missionnaire.