C’est enfin révoltant !
Il est temps pour que cesse de gicler le sang des haïtiens. Il est temps pour que cesse de résonner le cri odieux, alarmant et douloureux des haïtiens. Il est temps pour que cessent les haïtiens de marcher la tête baissée.
Nos ancêtres avaient fort combattu ; leur sang avait giclé et leur courage avait blanchi notre honneur pour que nous soyons tous aujourd’hui libres, indépendants.
Mais, cependant aujourd’hui, en dépit de tout ce qui nous ronge, autrement dit tout ce qui ronge notre société et tout ce dont nous sommes victimes, commence à saper l’édifice de l’honneur et de la gloire de nos aïeux.
Aujourd’hui encore nous portons tous un mors nous empêchant, et avec raison, de dire et de faire valoir que nous sommes le premier peule noir indépendant.
C’est avec atrocité d’apprendre sur les ondes de la radio Vision 2000 qu’un haïtien a été décapité de hache et autres armes blanches par des dominicains, en République Dominicaine, sur une place publique en présence des Dominicains en plein jour sous les solennels bravos. Les assistants, téléphones en main, avaient réjoui, filmé, photographié ce crime odieux et crapuleux comme quoi ils sont en train de monter un scénario, un film sans légende.
Ce n’est pas pour la première fois que ce genre de crime se perpètre et dont nous sommes tous les véritables victimes. Le président Trouillot, président de la République dominicaine, avait massacré beaucoup d’haïtiens ; il avait fait de certains des espions en les faisant marcher sur leur drapeau. Récemment, on avait tué certains de nos compatriotes haïtiens dans cette même République.
De janvier 2009 à 2 mai 2009, environ 20 haïtiens ont été assassinés en République dominicaine.
Que disaient, que faisaient nos dirigeants ? Que disent-ils, que font-ils ? Que diront-ils, que feront-ils ?
Que disaient, que faisaient nos dirigeants ? Que disent-ils, que font-ils ? Que diront-ils, que feront-ils ?
Très souvent, ces actes sont perpétrés, l’Etat haïtien ne pipe mot.
Je crois qu’il est temps de dire un mot et de mettre un terme rationnel et concret à ce sujet. Il est toujours à faire croire qu’il existe une relation entre La République Dominicaine et La République d’Haïti, comme quoi ce sont deux Républiques voisines sur une même île. « ILE D’HAITI. » S’il existe une relation entre ces deux Etats ce n’est autre qu’une relation de discrimination, de racisme et de rancune.
La République Dominicaine est, aujourd’hui, sous les yeux du monde une REPUBLIQUE XENOPHOBE…
La situation des haïtiens vivant à la République Dominicaine est, sous les yeux du reste du monde, une situation écœurante, inhumaine. J’ai un frérot et un beau père qui habitent là-bas qui me mettent parfois au parfum de leur façon de vivre. Par contre, nos compatriotes sont bien obligés d’y vivre faute de structure et d’infrastructure ici dans notre pays, Haïti.
J’aimerais toutefois, à la suite de tous ces actes barbares dont nous sommes les plus malheureuses victimes, que nous cessions toute relations, diplomatique et autre… avec la République Dominicaine, cet Etat barbare, xénophobe…
Que les autorités étatiques mettent en place des structures et des infrastructures à fin de faire revenir nos compatriotes à leur pays ; que nous donnions une réplique sévère et proportionnelle à cette République farouche, criminelle et tapageuse.
Moi, personnellement, je suis prêt à me battre, car cette situation farouche est enfin révoltante.
Révoltons-nous enfin !
Princelet DESHOMMES, étudiant finissant en Science Juridique.
Visitez : www.princeletdeshommes.blogspot.com
vendredi 8 mai 2009
samedi 31 janvier 2009
Enfin, ont-ils cessé de ramper?
Enfin, ont-ils cessé de ramper ?
Un ciel nébuleux ; un cœur morose et affligé ; un chemin bourré d’épines où il est impératif de passer ; une gorge altérée prête à être déshydratée respirant le souffle de la mort; un humain faisant face à ses derniers jours qui trébuche sur son calvaire ; une douleur douloureuse qui arrache le cœur, c’est à quoi l’on pourrait comparer le vie des étudiants de la Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion du Cap-Haïtien.
Ces petites gens aiment et redoutent à la fois ce dont ils ont envie et besoin ; marchant sous un soleil suffocant, à qui l’espoir n’a jamais souri, en qui brille l’avenir douloureux et qui se voient obligés de se prosterner devant le trône de Lucifer portant le deuil de leur existence, ne cessent pas de mendier comme on mendie du pain la connaissance à laquelle ils ont droit.
On ne cesse pas de s’interroger du jour au lendemain, car c’est le même clavecin qui résonne même après que les doigts n’y frappent plus, où va Haïti ?
Les plus optimistes nourrissent encore l’espoir de sauver Haïti, mais, cependant les moins pessimistes et les plus réalistes qui soient n’y voient plus l’espoir et veulent jeter le manche à la cognée, car c’est tellement évident qu’Haïti n’a plus d’espoir que même les aveugles le voient. Ont-ils raison, ces derniers ?
Dans les grands pays où les fleurs ne cessent pas d’embellir la nature on offre avec obligation et intérêt aux jeunes des cadres pouvant leur permettre de se préparer, comme Université, Centre professionnel etc.…
Or, cependant, en Haïti il est plutôt une habitude qu’un étonnement d’entendre que L’Etat a fermé l’Université (l’école), n’as pas construit de centres professionnels, en d’autre terme il n’offre rien absolument rien aux jeunes sinon l’insécurité, la misère, la corruption, l’inquiétude, la douleur…
Amèrement, les étudiants de la Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion du Cap-Haïtien avaient passé environ cinq mois à l’école en 2008, janvier 08 – Mai 08. Pour l’année académique 2007 – 2008. Depuis le mois de juin 08 à janvier 09, soit environ 7 à 8 mois, ces étudiants-là ne cessent pas de ramper pour étancher leur connaissance assoiffée. Ils ont combattu, et surtout ils ont combattu fort et beaucoup. Ce combat a été entrepris pour rouvrir les portes de cette Faculté fermées depuis pendant ce temps-là. Ils n’ont pas cessé d’organiser des rencontres, des colloques ; d’appeler au secours aux soi-disant concernés pour qu’ils puissent leur venir en aide. Enfin, on leur a donné un staff dont l’installation officielle a été faite depuis en septembre 2008.
Certains d’entre eux, assoiffés de connaissance, ont passé presque toute leur journée à ramper sur la cour de cette Université d’Etat attendant, les filles et les garçons, une réponse pouvant leur donner signe de satisfaction de leur combat ou mieux encore de leur lutte.
Ce staff, installé officiellement depuis en septembre 2008, dans le cadre de leur travail et dans le souci de bonne volonté, il faut le dire, n’a pas non plus cessé de publier des résultats maladroitement afin que les rampants étudiants ne perdent pas l’année 2008 – 2009. En fait, ils ont décidé d’admettre tous les étudiants en année supérieure avec obligation de subir en septembre 2009 les examens du second semestre 2008, et de suivre des cours de rattrapage sous forme de séminaires.
A dire vrai, après maintes analyses et réflexions, pour moi, ce serait le seul moyen pouvant empêcher aux rampants étudiants de perdre l’année 2008 - 2009. Toutes mes félicitations sont à eux !
Enfin, comme signe de l’espoir, la réouverture de cette misérable Université d’Etat réunissant trois sections (Sciences juridiques, Sciences économiques et Science de gestion) est pour le lundi 02 février 2009, ont-ils avisé.
La question qu’on se pose tous, à mon avis, ces misérables étudiants, marchant sous le soleil, assoiffés de connaissance, guettant leur vie défiler tout droit devant eux, voyant leur avenir noir gâcher déjà, dont l’espoir leur fait grimace, ont-ils enfin cessé de ramper ?
M ! C’est Haïti ! Un pays où l’impossibilité est possible et la possibilité est impossible, on ne fait que d’attendre. Si enfin ça marche, Dieu merci ! Si c’est le contraire qui se fait on continue à combattre, à lutter.
Princelet DESHOMMES
Etudiant en Sciences Juridiques, à la Faculté de Droit
Cap-Haïtien, Haïti
Ce 31 janvier 2009
www.princeletdeshommes.blogspot.com
Un ciel nébuleux ; un cœur morose et affligé ; un chemin bourré d’épines où il est impératif de passer ; une gorge altérée prête à être déshydratée respirant le souffle de la mort; un humain faisant face à ses derniers jours qui trébuche sur son calvaire ; une douleur douloureuse qui arrache le cœur, c’est à quoi l’on pourrait comparer le vie des étudiants de la Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion du Cap-Haïtien.
Ces petites gens aiment et redoutent à la fois ce dont ils ont envie et besoin ; marchant sous un soleil suffocant, à qui l’espoir n’a jamais souri, en qui brille l’avenir douloureux et qui se voient obligés de se prosterner devant le trône de Lucifer portant le deuil de leur existence, ne cessent pas de mendier comme on mendie du pain la connaissance à laquelle ils ont droit.
On ne cesse pas de s’interroger du jour au lendemain, car c’est le même clavecin qui résonne même après que les doigts n’y frappent plus, où va Haïti ?
Les plus optimistes nourrissent encore l’espoir de sauver Haïti, mais, cependant les moins pessimistes et les plus réalistes qui soient n’y voient plus l’espoir et veulent jeter le manche à la cognée, car c’est tellement évident qu’Haïti n’a plus d’espoir que même les aveugles le voient. Ont-ils raison, ces derniers ?
Dans les grands pays où les fleurs ne cessent pas d’embellir la nature on offre avec obligation et intérêt aux jeunes des cadres pouvant leur permettre de se préparer, comme Université, Centre professionnel etc.…
Or, cependant, en Haïti il est plutôt une habitude qu’un étonnement d’entendre que L’Etat a fermé l’Université (l’école), n’as pas construit de centres professionnels, en d’autre terme il n’offre rien absolument rien aux jeunes sinon l’insécurité, la misère, la corruption, l’inquiétude, la douleur…
Amèrement, les étudiants de la Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion du Cap-Haïtien avaient passé environ cinq mois à l’école en 2008, janvier 08 – Mai 08. Pour l’année académique 2007 – 2008. Depuis le mois de juin 08 à janvier 09, soit environ 7 à 8 mois, ces étudiants-là ne cessent pas de ramper pour étancher leur connaissance assoiffée. Ils ont combattu, et surtout ils ont combattu fort et beaucoup. Ce combat a été entrepris pour rouvrir les portes de cette Faculté fermées depuis pendant ce temps-là. Ils n’ont pas cessé d’organiser des rencontres, des colloques ; d’appeler au secours aux soi-disant concernés pour qu’ils puissent leur venir en aide. Enfin, on leur a donné un staff dont l’installation officielle a été faite depuis en septembre 2008.
Certains d’entre eux, assoiffés de connaissance, ont passé presque toute leur journée à ramper sur la cour de cette Université d’Etat attendant, les filles et les garçons, une réponse pouvant leur donner signe de satisfaction de leur combat ou mieux encore de leur lutte.
Ce staff, installé officiellement depuis en septembre 2008, dans le cadre de leur travail et dans le souci de bonne volonté, il faut le dire, n’a pas non plus cessé de publier des résultats maladroitement afin que les rampants étudiants ne perdent pas l’année 2008 – 2009. En fait, ils ont décidé d’admettre tous les étudiants en année supérieure avec obligation de subir en septembre 2009 les examens du second semestre 2008, et de suivre des cours de rattrapage sous forme de séminaires.
A dire vrai, après maintes analyses et réflexions, pour moi, ce serait le seul moyen pouvant empêcher aux rampants étudiants de perdre l’année 2008 - 2009. Toutes mes félicitations sont à eux !
Enfin, comme signe de l’espoir, la réouverture de cette misérable Université d’Etat réunissant trois sections (Sciences juridiques, Sciences économiques et Science de gestion) est pour le lundi 02 février 2009, ont-ils avisé.
La question qu’on se pose tous, à mon avis, ces misérables étudiants, marchant sous le soleil, assoiffés de connaissance, guettant leur vie défiler tout droit devant eux, voyant leur avenir noir gâcher déjà, dont l’espoir leur fait grimace, ont-ils enfin cessé de ramper ?
M ! C’est Haïti ! Un pays où l’impossibilité est possible et la possibilité est impossible, on ne fait que d’attendre. Si enfin ça marche, Dieu merci ! Si c’est le contraire qui se fait on continue à combattre, à lutter.
Princelet DESHOMMES
Etudiant en Sciences Juridiques, à la Faculté de Droit
Cap-Haïtien, Haïti
Ce 31 janvier 2009
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