18 mai 1803 – 18 mai 2013, 210e anniversaire de notre
humble Drapeau, le Drapeau haïtien.
Les couleurs qui symbolisent la liberté, l’indépendance,
la patrie ; car le Drapeau est le signe visible de la patrie, le symbole
de l’indépendance et de la liberté, avons-nous étudié dans le J’aime Haïti.
Pour mieux saisir l’importance de notre Drapeau, notre
bicolore, il faut apprécier au plus profond de nous-mêmes LA PATRIE qui est la
terre que nos ancêtres nous ont laissée comme héritage.
Aujourd’hui, ce Drapeau, qui nous fait valoir comme étant
le premier peuple noir indépendant aux yeux du monde et de l’humanité, est déchiré
en des milliers de morceaux ; c’est à nous, Haïtiens conséquents,
soucieux, responsables et conscients de nos propres actes, qu’il revient le
droit de le rapiécer, peu importe, afin de le remettre à neuf. Rapiécer les morceaux d’étoffe c’est de
reconstruire notre Haïti. On se demande, à coup sûr, par quel morceau commencer.
Il faut commencer par prendre conscience de nos valeurs, de notre partition à
jouer ; ensuite par l’amour, la charité, la moralité, le patriotisme. Commençons
aussi par nous créer nous-mêmes un minimum. Un minimum de respect, de charité,
de moralité, de responsabilité, d’éducation, de patriotisme, de logement, de
savoir-vivre, de santé, d’infrastructure, de nourriture, de famille, de
partage, Un minimum de tout et dans tout.
Aujourd’hui, c’est aussi la fête de l’université. UNIVERSITE,
centre de débats et de solutions adéquates. Cette prestigieuse institution appelée
à gérer le pays, à panser et penser pays ; une institution qui doit être
autonome et, un jour, doit jouer son rôle dans notre société. Je rêve un jour
qu’elle se place au sommet de l’échelle de la société, notre société ; et
que, par contre, la justice se place au bas de l’échelle, afin que tout le
monde puisse y avoir accès sans problème, ni crainte d’erreur. Les universitaires
doivent tous être fiers de ce qu’ils sont, et dignes de leur tache. J’ai bien
dit LES UNIVERSITAIRES.
Je ne m’adresse pas aux pauvres d’esprit ni aux écervelés
qui acceptent de se vendre juste pour gagner le pain du jour, pas le pain
quotidien en tout cas. Ils se vendent à vil prix. Ce ne sont pas des
universitaires, ce sont plutôt des rampants, des indignes, des caméléons. D’ailleurs,
ils n’ont pas de conviction.
Les universitaires doivent marcher la tête altière, se
tenir fermes devant les difficultés, être prêts à surmonter les obstacles, les
embuches, à subir les épreuves avec force, courage et virilité ; se
relever quand ils trébuchent.
J’ai le digne honneur de formuler tous mes vœux de bonheur à Haïti, mon pays,
celui que je porte dans mon cœur. Bon anniversaire et bonne fête à mon Drapeau,
à Haïti, à moi-même, à nous tous et aussi bien à notre PATRIE.
Que Dieu, dans son amour propre et dans sa miséricorde,
puisse bénir ce Drapeau et le faire flotter haut et très haut ; et qu’il bénisse
Haïti et chacun de son peuple.
Princelet Deshommes, le missionnaire.
www.princeletdeshommes.blogspot.com