mardi 3 janvier 2017

Je peux y arriver



Je me sens toujours mal à l’idée de quitter mon pays, Haïti, pour aller vivre ailleurs. Je voyais et je vois toujours en moi un leader, un homme digne, capable et appelé à sauver son pays. Mais, souvent, je me suis regardé dans un miroir et je ne vois que l’ombre d’un fainéant prêt à abandonner son champ de bataille, prêt à fuir en courant pour échapper à la méchanceté des malhonnêtes, des truands et des vicieux qui n’ont qu’un seul objectif : DÉTRUIRE L’HUMANITÉ.

J’ai essayé, maintes fois, de me débarrasser de cette peur qui me paralyse et me rend incapable de faire que je suis censé faire et pour lequel je suis né. Alors que, j’ai toujours appris à mon fils de ne jamais cultiver ni la peur ni la haine, car ce sont des poisons qui détruisent l’homme, le rendent insignifiant et qui le rabaissent à sa plus simple expression.

Souvent, je me suis tenu debout comme un héros pour combattre et vaincre ce monstre inexistant qui se trouve en moi, et là que je me suis rendu que j’ai un véritable point faible. En fait, chacun de nous a un point faible.

Toute ma vie, partout où je passe je suis leader : à l’école classique, à l’université, dans mon quartier, dans ma famille.
Oh ! Non ! Cette institution, cette base que je dirige depuis plus de huit ans, pour laquelle je suis prêt à tout et voilà c’est elle mon point faible. MA FAMILLE !

Que l’année 2017 m’apporte la force de combattre et lutter pour mon pays.
Il y a bon nombre de gens croient que pour sauver Haïti il faut toute une équipe, beaucoup de gens, car c’est tout un système vicieux qu’il faut aplatir.
Un avis que je ne partage pas, car le changement, le vrai changement se fait toujours avec et par un seul leader.

Quand on parle de l’indépendance d’Haïti, dans un premier temps l’on voit TOUSSAINT LOUVERTURE et après son arrestation on voit JEAN-JACQUES DESSALINES. Quand on parle de Cuba, l’on voit FIDELE CASTRO ; de l’Afrique du Sud NELSON MANDELA ; de la France, CHARLES DE GAULE surtout pour la Ve République. Oui, il y en a beaucoup, beaucoup. Alors, pourquoi pas un PRINCELET DESHOMMES.

Mais comment ? Me suis-je demandé. Mais, une chose est sûre,  je peux y arriver !

Puisse Dieu bénir Haïti et chacun de son peuple.

Me Princelet Deshommes, Le Missionnaire

www.princelet deshommes.blogspot.com

Aucun commentaire: