samedi 12 janvier 2013

Larmes intarissables

Larmes intarissables




I- Ô ciel ! le terrible et atroce coup mortel

Nous fait verser des larmes au pied éternel.

La puissance de la nature s’acharne,

Le mépris de l’homme ne vaut plus qu’un âne.

Oh ! quel cri sinistre, lugubre et de douleur

Qui cessera jamais de résonner, Seigneur,

Dans le malheureux cœur fatigué, opprimé,

Victime toute sorte de méchanceté.

Un cri dont l’écho délire une phobie,

Et révèle le mystère du zombie.



II- Au lendemain des 206e de notre chère nation,

Le cri d’alarme s’est déclenché avec rudesse

Pour prendre conscience notre scélératesse.

L’humanité bat son plein dans la corruption,

Et éveille la colère du tout puissant.

Un peuple, aux bras ouverts, appelle au secours ;

Voit que l’homme n’est rien au passage. Tenant

Compte de tout cela, on les entasse tous

Dans un trou. Riche, pauvre peu importe la classe

On est tous de même fange, de même race.



III- Au crépuscule du mardi, des fleurs d’Haïti

Sont parties ; et pis qui est sont agenouillées

Après tant de souffrance ici. Humiliées,

Embrouillées, que Dieu les envoie au paradis,

Car elles en ont eu assez. Fais que l’enfer,

Dieu de bonté, n’ait pas de pouvoir sur elles ;

Leur préserve du châtiment de l’enfer.

Vierge, tiens-les avec toi, tends-leur tes ailes.

Que la mort les effraie pas, qu’elle les libère ;

Que la rédemption leur soit pas une galère !



Ce poème est inspiré en mémoire de nos chers compatriotes haïtiens disparus lors de la catastrophe du 12 janviers 2012, au lendemain des 206e anniversaire de notre indépendance.

Qu’est-ce qui se fait pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise ?

Si les gouvernements, passés et présents, n’ont rien fait pour pallier ce problème ; moi, patriote, vrai haïtien honnête qui vous aime, je demande que Dieu vous reçoive. N’ayez plus de peine, soyez sans crainte ; au contraire, soyez heureux car le cri de la révolution résonne au fond de chacun de nous qui persistons encore dans l’erreur et dans la souffrance.

Nos larmes ne tarissent jamais et jamais…



Que Dieu, miséricordieux, dans toute sa bonté infinie, vous reçoive et qu’il bénisse aussi Haïti et chacun de nous.






Princelet DESHOMMES, le missionnaire





Visitez :www.princeletdeshommes.blogspot.com

Larmes intarissables

Larmes intarissables




I- Ô ciel ! le terrible et atroce coup mortel

Nous fait verser des larmes au pied éternel.

La puissance de la nature s’acharne,

Le mépris de l’homme ne vaut plus qu’un âne.

Oh ! quel cri sinistre, lugubre et de douleur

Qui cessera jamais de résonner, Seigneur,

Dans le malheureux cœur fatigué, opprimé,

Victime toute sorte de méchanceté.

Un cri dont l’écho délire une phobie,

Et révèle le mystère du zombie.



II- Au lendemain des 206e de notre chère nation,

Le cri d’alarme s’est déclenché avec rudesse

Pour prendre conscience notre scélératesse.

L’humanité bat son plein dans la corruption,

Et éveille la colère du tout puissant.

Un peuple, aux bras ouverts, appelle au secours ;

Voit que l’homme n’est rien au passage. Tenant

Compte de tout cela, on les entasse tous

Dans un trou. Riche, pauvre peu importe la classe

On est tous de même fange, de même race.



III- Au crépuscule du mardi, des fleurs d’Haïti

Sont parties ; et pis qui est sont agenouillées

Après tant de souffrance ici. Humiliées,

Embrouillées, que Dieu les envoie au paradis,

Car elles en ont eu assez. Fais que l’enfer,

Dieu de bonté, n’ait pas de pouvoir sur elles ;

Leur préserve du châtiment de l’enfer.

Vierge, tiens-les avec toi, tends-leur tes ailes.

Que la mort les effraie pas, qu’elle les libère ;

Que la rédemption leur soit pas une galère !



Ce poème est inspiré en mémoire de nos chers compatriotes haïtiens disparus lors de la catastrophe du 12 janviers 2012, au lendemain des 206e anniversaire de notre indépendance.

Qu’est-ce qui se fait pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise ?

Si les gouvernements, passés et présents, n’ont rien fait pour pallier ce problème ; moi, patriote, vrai haïtien honnête qui vous aime, je demande que Dieu vous reçoive. N’ayez plus de peine, soyez sans crainte ; au contraire, soyez heureux car le cri de la révolution résonne au fond de chacun de nous qui persistons encore dans l’erreur et dans la souffrance.

Nos larmes ne tarissent jamais et jamais…



Que Dieu, miséricordieux, dans toute sa bonté infinie, vous reçoive et qu’il bénisse aussi Haïti et chacun de nous.













Princelet DESHOMMES, le missionnaire





Visitez :www.princeletdeshommes.blogspot.com