dimanche 30 juin 2013


Père

 

I-                   Père, où es-tu ? J’ai envie de te connaître.

Oh ! ton absence dans ma vie fait naître

Des moments de douleurs et surtout de chagrin,

Quoique je trouve à bouffer un morceau de pain ;

Par hasard, par malheur, peu importe,

L’important c’est que je me porte

A toucher ce trésor paternel

Qui m’est réservé dans le beau ciel.

Te lamente pas en entendant mon nom Prince

Je ne suis qu’un pauvre homme naissant en province.

 

II-                Sous ce beau ciel bleu, j’entends gronder le tonnerre,

Je vois pleurer serpent et naître la misère.

Torrent de larmes coule du fond de mon cœur

M’emmener les débris, buches de rancœur.

Dieu quel supplice ! Sous le soleil crépitant

Suis aspergé de pluie. Que c’est trop souffrant !

Me ballade dans la forêt de Lucifer

Pour trouver une chance. Et, mort en enfer

Tout ça m’est bien égal. Père où es-tu ?

J’ai envie de te connaitre. Vis-tu ?

 

III-             Qui a péché, toi ou ma mère

Que je sois né impair ?

Je brûle d’envie de savoir comment

Est l’affection paternelle, comment

Vivent les enfants sous le toit paternel.

Père, suis-je condamné à vivre encor seul ?

Père, je suis ton premier né et celui de ma mère.

Tu n’as pas envie de connaitre ce bon sang.

Pourquoi, pourquoi je n’ai jamais vécu

L’affection paternelle ?

Papa, écoute le cri de mon cœur.

Ça me garrotte le cœur !

 

IV-             Aujourd’hui, j’ai un gentil fils qui m’appelle père,

Je prends soin de lui, ma charge, depuis le jour

Où j’avais reçu le message de sa mère.

Oui, cette tache n’est pas facile, mais pour

Me faire sourire, souvent, il me caresse l’oreille

De belles paroles terminées par papa.

Il n’arrête pas de me charmer, et tout ça

Me plait. Mon affection t’aurait été pareille

Si tu m’avais permis la chance te connaitre.

Quand le soleil éteindra sa lumière sur moi

Mon fils, à l’aube de sa vie, sans être roi,

Continuera ma mission pour faire renaitre

Les valeurs des pères, d’ailleurs il porte

Sur son épaule la charge de la responsabilité

De mon identité. Princelety Deshommes

 

Quelles joie pour un père de voir son fils venir

Le premier lui souhaiter doucement à l’oreille

« Bonne fête papa » avec un beau sourire qui

Éclate son visage !

Ma toute fière et ma seule gloire résident dans l’avenir

De la bénédiction de mon fils.

Que Dieu le bénisse et le fasse grandir dans son esprit.

 

 

Princelet Deshommes, le missionnaire.

 

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ça me touche le coeur mon pote PRINCELET DESHOMMES....